Une réflexion sur l’aide médicale à mourir
Très récemment, ont été adoptées, tout d’abord au Québec puis dans le reste du Canada, les lois provinciale et fédérale sur l’aide médicale à mourir. Ces lois ne font pourtant pas l’unanimité parmi la population. Dans ce contexte, il est pertinent pour le philosophe de s’interroger sur la nature des convictions des personnes qui s’opposent à ces lois. Un détour par le film Dracula sera l’occasion d’explorer certains motifs, philosophiques ou religieux, à l’origine de la réticence personnelle et de l’interdiction institutionnelle du suicide dans le cadre de l’éthique religieuse chrétienne, telle qu’elle a été théorisée par saint Augustin aux IVe et Ve siècles. Comment, selon la perspective chrétienne, comprend-on et justifie-t-on la prohibition du suicide, acte qualifié sans équivoque de péché, peut-être même plus grave que le meurtre d’autrui? De cette prohibition originelle du suicide dérivent toutes les autres interdictions dont les sociétés occidentales sont d’une manière ou d’une autre héritières, et qui se transmettent par tradition : l’avortement, l’euthanasie, les transfusions (pour certains groupes religieux), la contraception, la recherche génétique sur les cellules souches, le clonage, etc.
Pistes de corrections
Le fichier des pistes de réponse aux questions de l’activité est protégé par mot de passe. Pour obtenir ce mot de passe, les enseignants doivent au préalable le demander par courriel à soutien@ccdmd.qc.ca à partir de leur adresse institutionnelle.
Dracula – Pistes de corrections
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