La relation paradoxale entre le droit et la violence
La violence est un thème qui se prête à la réflexion philosophique. Dans L’état de guerre, Jean-Jacques Rousseau (1757) la définit à partir d’un constat paradoxal : celui de son omniprésence dans le monde dit civilisé. Loin d’être éradiquée dans la société, la violence tend en effet à perdurer. Le paradoxe s’accroît quand elle devient un instrument de l’État. Dans son Discours sur la première décade de Tite-Live, Nicolas Machiavel (1531) concevait la duplicité de la violence de l’État en disjoignant ces deux aspects : le potentiel destructeur et le potentiel restaurateur. L’activité fait réfléchir à l’ambivalence de la violence, tout en mettant en relief la bonne conscience des dirigeants qui justifient l’emploi de la force contre un autre État, ou contre des individus, en invoquant la légitime défense. « La violence se donne toujours pour une contre-violence, c’est-à-dire pour une riposte à la violence de l’autre », écrivait Jean-Paul Sartre dans Critique de la raison dialectique (1960).
Pistes de corrections
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Munich – Pistes de corrections
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