L’affliction et la confiance en la science : entre pessimisme et positivisme
Le XIXe siècle est particulièrement riche sur les plans culturel, artistique, littéraire et politique. Il se situe dans le prolongement du XVIIIe siècle, celui des Lumières où avait été réaffirmée la confiance dans la raison et dans le progrès.
Nous nous concentrerons sur une opposition schématique, mais éclairante, entre le positivisme et son inverse, le pessimisme.
Le positivisme moderne trouve sa formulation la plus aboutie dans les écrits d’Auguste Comte qui considérait que le progrès humain était inscrit dans l’histoire selon la loi des trois états successifs (état théologique, état métaphysique, état positif). Le dernier état correspond à l’aboutissement de la démarche scientifique et au progrès. La médecine est un des domaines privilégiés dans lequel se manifeste l’application de la science en vue de l’amélioration de la vie humaine. Cet engagement envers la science est appelé le « scientisme ».
De l’autre côté, des penseurs pessimistes, comme Arthur Schopenhauer qui conçoit le monde comme la représentation que l’on se fait de sa propre volonté et de sa propre souffrance, centrent autour de thématiques récurrentes leurs perspectives affligées sur la vie.
L’activité proposée ici a pour finalité de rendre plus sensible cette distinction entre le positivisme et le pessimisme pour les étudiants du 2e cours de philosophie, par l’écoute attentive d’une œuvre célèbre du compositeur Ludwig van Beethoven.
Pistes de corrections
Le fichier des pistes de réponse aux questions de l’activité est protégé par mot de passe. Pour obtenir ce mot de passe, les enseignants doivent au préalable le demander par courriel à soutien@ccdmd.qc.ca à partir de leur adresse institutionnelle.
Symphonie no 7 – Pistes de corrections
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